….COMMUNIQUE :
Plan
D comme
Démocratie : changement des pratiques institutionnelles
et réforme de la gouvernance :
-
La
réforme de la Commission
« La Commission
européenne est insuffisamment légitime ;
son indépendance à l'égard du
Conseil n'offre pas de garanties suffisantes aux États
membres dont les intérêts sont
particulièrement exposés à
l’internationale » Pascal
LAMY
La Commission responsable
devant le Conseil, sous le contrôle politique des
deux sources de la légitimité européenne,
celle des peuples et celle des gouvernements :
A cet effet :
1
-
La
Commission sollicite, par un vote à la majorité
qualifiée du Conseil des Ministres , l'accord de
principe pour tout projet de directive ou de loi-cadre.
2
- Chaque
Commissaire est comptable de ses actions et de ses
paroles devant le Conseil des Ministres
concerné.
3
- Un
projet de Directive devient, après approbation
du Conseil et du Parlement, une loi européenne.
4
- Toute
opinion, injonction ou proposition de modification
législative, exprimée par la Commission
doit être signifiée, au préalable,
devant le Conseil et le Parlement, dans le cadre
stricte de ces deux institutions .
5
- La
Commission s'oblige à introduire
toute « initiative législative »
d'origine parlementaire ou populaire ( Pétition
citoyenne ), pour déclencher la Codécision.
6
-
Lors
de son renouvellement, Le Président de la
Commission, sera intitulé « Secrétaire
général ».
|
|
Il
n'y a pas de fatalité à l'Unanimité
L'article
116 du Traité de Lisbonne rend possible, en cas de GRAVE
DISTORTION de CONCURENCE,
de passer en Codécision
(
donc en majorité qualifiée pour les Conseils des
Ministres , ECOFIN, etc ) ... après avoir constaté
l'absence d'unanimité
-
La
réforme du Conseil européen.
1
- « Fusionner
deux institutions que rien, en définitive, ne
sépare : le Conseil européen des
Chefs d’États et les Conseils des
Ministres. ( Proposition Pascal LAMY)
2
- Le nombre de
Conseils des Ministres est augmenté pour
correspondre à chaque domaine de compétence
d'un Commissaire.
3
- Chaque
Président d'un Conseil des Ministres sera
qualifié de « Ministre européen »
et seul habilité à déclarer que le
projet de directive, ou une ordonnance est une
loi européenne .
4
- Le Président
du Conseil européen, plébiscité
par ses membres ( conclave), confirmé par le
vote du Parlement, devient le « Président
de l'Union »
5
- lorsque des
majorités trop étroites ne permettent pas
une « politique commune » (
énergie, Europe sociale, fiscale, gouvernance de
la zone euro, mutualisation de la défense
etc...) les coopérations renforcées
s'inscrivent dans le même schéma que le
fonctionnement général du Conseil, pour
permettre aux États membres ( 9 minimum ), qui
le souhaitent, d'établir une inter-action et une
responsabilité partagée, dans les
domaines qui ne relèvent pas de la compétence
exclusive de l'Union : Les décisions sont
prises à l’intérieur du Conseil
restreint
avec l'expertise
de la Commission et ratifiées par le Parlement
restreint
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-
Plan
D
comme
Démocratie : changement des pratiques
institutionnelles et réforme de la gouvernance :
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.
-
.
CODECISION
:
Mode
d'emploi
Les
membres des Conseils des Ministres et ceux du
Parlement, ont la nécessité d'avoir, avec
la Commission, des interlocuteurs identifiés et
symétriques, en nombre et en qualité …
dans les 3
institutions
européennes.
A
un Commissaire,
partout où celui-ci est compétent, doit
correspondre un Conseil des Ministres
européens et
une Commission au Parlement,
en charge du même mandat.
Un Commissaire ne pourra plus écarter ou
retarder une proposition du Conseil des Ministres
compétent, ni celle d'une Commission du
Parlement... avant sa ratification à la majorité
qualifiée.
….Pour
redonner à L'Union, le débat démocratique
qu'elle mérite.
........
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Comment
rendre l'Europe démocratique
! Sans
modifier les traités ...
-
«
Il n'est pas nécessaire de modifier les Traités
car il existe dans les traités actuels des
clauses dites « passerelles »
(
article 48
)permettent
de passer au vote à la majorité qualifiée
au lieu de l'unanimité, à condition que
le Conseil européen le décide à
l’unanimité » J.C
Juncker
........
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Pour
débloquer la démocratie européenne :
Majorités
qualifiées contraignantes dans tous les
domaines où l'unanimité n'est pas requise.
Majorités
qualifiées indicatives quand
l'unanimité est requise mais représente, néanmoins,
une prise de position, significative et déterminante, sur les
orientations et choix fondamentaux de l'Union européenne,
pour servir de socle aux politiques communes et,
éventuellement, aux coopérations renforcées.
**********************6.
...
(AE)
TRAITÉ
DE LISBONNE:
calcul
'majorité
qualifiée' au
Conseil
Bruxelles,
(Agence Europe) -
À
partir du 1er novembre 2014, de nouvelles règles s'appliquent
pour le calcul de la majorité qualifiée au Conseil
européen et au Conseil de l'UE. Elles découlent du
Traité de Lisbonne, approuvé le 19 octobre 2007 lors
du Sommet de Lisbonne (EUROPE 9527).
À
compter du 1er novembre 2014, un système de double majorité
des membres et de la population remplacera les règles
actuelles fondées sur un système de voix pondérées
attribuées à chaque État membre, en vigueur
depuis 1957.
Ces
nouvelles règles de vote visent à faciliter la prise
de décision à la majorité qualifiée au
sein du Conseil européen et du Conseil de l'UE et à
renforcer la légitimité démocratique,
conformément au principe « un citoyen, une voix ».
Lors
de la prise de décision sur une proposition de la Commission
européenne ou du Haut Représentant de l'Union pour les
Affaires étrangères et la Politique de sécurité,
la majorité qualifiée nécessitera le soutien
d'au moins 55% des membres (soit, dans l'UE à 28, au moins 16
États membres) représentant au moins 65% de la
population de l'Union (soit, en 2014, environ 328,6 millions de
personnes). Une minorité de blocage devra inclure au moins
quatre membres, sans quoi la majorité qualifiée sera
acquise.
Lorsque
le Conseil européen ou le Conseil ne statue pas sur la base
d'une proposition de la Commission ou du Haut Représentant,
le seuil de la majorité qualifiée est fixé à
72% des membres (soit 21 d'entre eux dans l'UE à 28)
représentant au moins 65% de la population de l'UE.
Lorsque
tous les membres ne prennent pas part au vote sur une proposition de
la Commission ou du Haut Représentant (ex.: actes adoptés
dans le cadre d'une coopération renforcée, actes
concernant l'espace Schengen ou actes sur lesquels seuls les États
membres de la zone euro votent), la majorité qualifiée
est atteinte lorsqu'au moins 55% des États membres
participants, représentant au moins 65% de la population de
ces États membres, s'expriment en faveur de la proposition.
Dans ces deux cas
de figure, la minorité de blocage doit comprendre au moins le
nombre minimal d'États membres du Conseil représentant
plus de 35% de la population des pays participants, plus un membre.
Afin de faciliter
la transition vers les nouvelles règles, des dispositions
transitoires permettront à tout État membre de
demander, jusqu'au 31 mars 2017, que les règles sur le vote à
la majorité en vigueur avant le 1er novembre 2014
s'appliquent à un acte spécifique.
En outre, un État
membre a la possibilité de demander au Conseil de faire tout
ce qui est en son pouvoir pour aboutir, dans un délai
raisonnable, à une solution satisfaisante pour répondre
aux préoccupations de la minorité, lorsqu'une majorité
qualifiée est atteinte au Conseil, mais que l'opposition est
proche de la minorité de blocage.
-
U.E.:
Démocratie
en péril...
..........
Le
déficit démocratique de l'Union
européenne est si important que toutes les
décisions collectives sont l'objet de
transactions souterraines, d'épreuves de force
et de rivalités entre les institutions, loin des
intentions et des dispositions du Traité de
Lisbonne.
..........
Par
construction même, l'Europe forme un cadre qui
n'a pas vocation à faire des choix politiques
pré-établis, mais à encourager un
débat et la prise de décision collective.
........
«
Le rôle des institutions de Bruxelles consiste en
un droit d'initiative et de propositions faites dans
l’intérêt européen et
adressées au décideur final qu'est le
Conseil. Au lieu de s'en tenir à ces deux
domaines, les
principaux responsables des institutions européennes
de Bruxelles s'épuisent à vouloir étendre
leurs pouvoirs pour devenir le gouvernement d'une
Europe irréaliste
qui n'a aucune chance d'être acceptée par
les États membres, grands ou petits »
(
Valéry Giscard d'Estaing )
.........
Pour
écarter les risques d’oligarchie, ou de
technostructure, des règles normatives de
démocratie et de bon sens sont à rappeler
à tous, toutes institutions confondues : Un
débat public préalable, la codécision
par le vote à la majorité qualifiée
qui justifie toute décision communautaire, la
prérogative du Conseil sur la Commission, la
préséance du Président du Conseil
européen, Président de l'Europe......

|
|
.«
Lorsque les intérêts essentiels sont en jeu, une
majorité d’États ne peut contraindre une
minorité, mais cette minorité ne saurait empêcher
la majorité d'aller de l'avant »
...................................................
Robert
TOULEMON
...IMMIGRATIONS
-FRONTIERES
:
Un
..mandat
européen.
.........Pour
le compte de vingt huit États, qui n'ont pas entre eux
de frontières, les pays du « Sud »
sont condamnés à gérer, quotidiennement
et pour des décennies, une immigration subie et
douloureuse.
........Les
difficultés inextricables pour endiguer la vague de
migrants, à Melilla, Lampedusa, à Catania ou à
Calais, n'ont pas été atténuées
par le Traité
de Schengen,
qui laisse les pays du sud affronter, seuls, une crise sans
précédent, sans obtenir des compensations
légitimes,
de la part de la Communauté européenne.
..Le
même Traité
de Schengen donne
à tout migrant, physiquement présent sur le sol
européen, un
permis,
abusif
et inapproprié, de
libre circulation,
à l'instar des citoyens de l'U.E, ce qui ne permet, à
aucun
État de l'Union, de maîtriser les flux massifs
de
populations, qu'elles soient clandestines,
mafieuses ou terroristes !
........Pour
cela, la Communauté européenne a l'obligation
de financer des camps d’hébergement décents
pour y contenir et retenir ces populations extra-européennes
postulantes aux
frontières naturelles de l'Union,
c'est à dire sur les côtes méditerranéennes.
Frontex
a la mission de servir de négociateur et d’intercéder
entre les demandeurs d'asile et les autorités
nationales, afin d'acheminer ces personnes, sous son
contrôle, dans
les pays d’accueils consentants..Enfin
le budget communautaire doit participer directement à
l’effort des polices, des forces marines, et des
organismes sanitaires locaux, aux frontières sensibles
de l'Europe ( grecques, bulgares, espagnoles, italiennes ),
sous la forme d'un
mandat européen,
mais aussi subventionner les
opérations de rapatriement et d'accompagnement dans
les pays d'origine.
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|
-
Le
Parlement de Strasbourg...à
Bruxelles !
...
Chercher à mettre
fin aux aller-retours, permanents et onéreux des
eurodéputés, entre Bruxelles et
Strasbourg, est une nécessité reconnue.
...Mais
concentrer, dans la même infrastructure, la
Commission, le Conseil et son conseil des Ministres, la
plupart des technostructures ... et le Parlement
européen, c'est rajouter au sentiment de
confusion et d''incompréhension que tous les
Européens partagent à l'égard des
Institutions, celui de
décomposition du projet européen.
...Il
est avéré que les lobbys, qui prospèrent
à Bruxelles, exercent une pression singulière
sur la Commission ( et ses collaborateurs ), qui
eux-même, s'inspirent des mêmes arguties
pour modifier, grâce
à une proximité naturelle, le
comportement et le jugement des parlementaires.
...Le
pouvoir législatif de contrôle
démocratique réclame sérénité
et liberté d'appréciation, d'une manière
républicaine. Il impose le regroupement
définitif de toutes les cessions, plénières
et ordinaires, dans la
« ville
symbole » de
Strasbourg.
L'hémicycle
Léopold où se réunissent les
députés européens, à
Bruxelles, présente de nombreuses malfaçons,
qui rendent sa démolition nécessaire
dans les plus brefs délais.

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-
.Quand
Facebook, Amazon, Appel, Booking, Uber représentent
45% du marché européen ( La Chine
s'assure 80 % de la production manufacturière
aux États-Unis ), il est permis de s'interroger
sur l'application du Traité de Rome qui régit,
encore aujourd'hui les marchés, dérégulés
par le concept, désormais chimérique de
« concurrence libre et non faussée »,
que la Commission fait respecter avec
dogmatisme.
...........
Un marché dérégulé,
affranchi de la tutelle des États, donne, aux
multinationales ,les moyens de bénéficier
de l,extra-territorialité, que l'Union
européenne leur garantit : Évasion
fiscale ( Luxembourg), optimisation fiscale ( Irlande
), fusions -délocalisations qui permettent aux
sociétés de « quitter le pays
en douceur, sans encourir les foudres du pays
d'origine » *
afin de déplacer leurs sièges
sociaux. ( EADS a implanté
son siège aux Pays-Bas, Arcelor-Mital à
Londres, Solvay-Rhodia en Belgique, Lafarge-Holcim en
Suisse, etc...)
..........
C'est ainsi que L'Union a permis, par défaut,
une concurrence
féroce entre
les États européens,
qui affaiblit le tissu économique de chacun,
leurs capacités à
créer des richesses, à encourager la
création d'entreprises, la formation, ... pour
créer des emplois...
.........
Et
voici, qu'avec le CETA,
n'importe quelle multinationale pourra attaquer
n'importe quel État fixant une règle
environnementale, sociale ou culturelle, qui nuit à
ses intérêts.
..........
L'idée qu'il y aurait des perdants et des
gagnants, mondialisation oblige, n'est pas recevable
quand ils concernent les États de l'Union
européenne, qui ont, tous, la contrainte de
protéger leurs entreprises des grandes firmes
qui pratiquent l'imposture
fiscale, discriminatoire et perfide.

« Le
dogme de la concurrence, de la loi de l'offre et de la
demande et de la souveraineté de l'individu
interdit la protection du travailleur et du
consommateur mais
pas
le protectionnisme, les monopoles, les ententes, les
trusts, les privilèges fiscaux, les
dumpings » .
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|
-
U.E.
et multinationales.
Une
partie considérable des activités
humaines, dans le monde, contribue à la
vitalité des multinationales.
Les
locomotives de l'économie sont des cartels,
présents sur toute la scène
internationale pour produire des biens, offrir des
services ou faire exister de grandes enseignes de
distribution, à vocation universelle.
Ce
monde pousse vers la concentration des entreprises
afin de réaliser des gains d'économie
d'échelle et une réduction des coûts,
écartant tout ce qui ressemble à de la
dispersion et de l'émiettement de la
production, avec les conséquences que l'on
devine pour l'entreprise familiale...
Mais
la conquête de marchés, toute reconquête
industrielle, technologique ou scientifique ne peut
être obtenues que par le truchement et le canal
de ces champions mondiaux ( européens si
possible ), capables de lutter à égalité
avec les autres : Dans leurs sillages, toute une
économie de services et de sous-traitants
devant se développer.
C'est
de synergie, qu'il s'agit de favoriser et non de
« marché idéal »
basé sur la « concurrence libre et
non faussée » qui a fragilisé,
pendant des décennies, le potentiel industriel
des Européens, notamment celui de la France.
Tout ce qui paraît ériger un avantage
national, voir européen, a été
« traqué sans pitié »
par Bruxelles !
Alors
que dans le même temps, les grandes firmes se
sont affranchies de leurs obligations, ont
externalisé leurs sièges sociaux et
utilisé les paradis fiscaux pour échapper
à l'impôt, elles sont devenues les
acteurs et les principaux responsables du déclin
économique de l'Europe.
.......................
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